Motueka area ...

Motueka c’est le nom de la petite bourgade d’à côté autrefois connus avec Takaka lors de la ruée vers l’or, mais maintenant que les filons sont épuisés, on y trouve davantage des exploitations agricoles en raison du climat doux que l’on y trouve, mais aussi des communautés d’artistes et hippies qui ont voulu fuir the rat race (le rythme métro boulot dodo).

Cependant personne ne veut payer de logement en ville, ainsi le soir nous campons sur des spots aux abords de la rivière en tente ou camions. Quand je suis arrivé les pickers squatté une même place depuis 1 mois mais deux semaines après, nous nous sommes fait virer par des rangers qui nous menaçaient de nous charger d’une amende de 200 S chacun si l’on ne partait pas. A partir de ce moment on est devenu une sorte de famille de gypsy qui squatte chaque semaine une nouvelle place avant de se faire virer de nouveau.

De temps à autre on part en ville pour refaire le plein de provision, d’eau, d’électricité et faire un tour sur le net. Le net c’est un sacré business ici, cela coute en moyenne 2 S pour une demi-heure. Ah non, j’oubliais un des truc principaux du pourquoi on va en ville au moins une fois par semaine, c’est pour prendre une douche, et une douche chaude ! L’astuce c’est d’alllé au complexe cinéma salle de sport de la ville en survet, donner l’impression que l’on va faire du sport (et que l’on ne sort pas d’une journée au champ),afin de ne pas payer les 4 s demandés normalement.

Parfois le soir on ce fait des bouffes communes ou soirée spéciale tapas. On c’est vraiment fait péter le bide à certains moments grâce à quelques perles de cuitos(es). Il y a aussi eut des sessions ramassage de fruit de mer, qui sont vraiment balèze. As-tu vu la taille de ces moules Miladiou! Bien entendu nous n’oublions jamais l’apéro et le feu de camp ! Le weekend on va profiter des festivals et teuf du coin (voir articles sur festivals, karamea, wairoa gorge). Des atomes crochus apparaissent et de belles amitiés se créent avec certains collèges.

En restant ici pas loin de trois mois j’ai également put faire la connaissance de locaux tel que Mike et sa famille avec qui j’ai bien accroché. Les kiwis que l’on rencontre ici sont des espèces de hippie viking. Hippie car la plupart on des grigris en pierre de jade au cou, se promènent pied nu, plante et fume de l’herbe, beaucoup ont des cactus (très répandus ici), et sont super serviables. Viking parce qu’ils ont presque tous un 44 pour faire du rodéo dans le bush, certains n’hésitent pas à venir couper des arbres à la tronçonneuse pour passer le temps ou tirer à la kalash sur les lapins.