Singapour novembre 2013
Une île, un état, une ville dont les valeurs sont développement économique, sécurité, propreté et matérialisme. J’arrive à Singapour le dimanche 3 novembre après midi, en veillant à être en règle lors de mon passage à la douane entre autre un seul paquet de clope déjà ouvert et pas de chewing gums (interdit!). Je négocie tout de même l’entrée de mon bâton qui m’a servit lors de mes jungle ‘treks et que je garde comme souvenir du Taman Negara. Mon défit est de le garder le plus longtemps possible (peut être jusqu’en Nz).
A l’image de sa population, l’architecture de Singapour est multiple et variée, d’un côté les quartiers traditionnels (chinois, indien, l’ancien quartier colonial de style victorien), le quartiers des affaires qui incarne bien la démesure des viles dragons asiatiques avec des grattes cils immense en verre avec piscine ou parc voir navire (sisi !) incorporés, les immenses centres commerciaux et les quartiers d’expact. Je m’installe dans une auberge pas chère dans le quartier indien. Les prix ne sont pas si éloigné de ceux européen.
Je profite de mes trois jours sur place pour explorer au maximum la cité et le soir je retrouve Verdy à la débauche, l’indonésien rencontré en Malaisie. On s’envoi quelques bibines de Tigers ensembles et des cocktails de margarita, ayaya ! L’occasion également d’en apprendre davantage sur la politique particulière de Singapour et glaner quelques infos pour la suite de mon voyage en Indonésie.
En effet derrière cette facette super moderne et ville méga propre, le parti est ultra dominateur, et la population vit sous le joug d’un big brother permanent. Incapable de tolérer la critique, le gouvernement officiellement dirigé par Lee Hsien Loong et en sous main par son père Lee Kuan Yew (ex premier ministre fondateur de l’état de Singapour) s’en prends régulièrement aux publications étrangères et aux bloggeurs singapouriens. Un contrôle justifié par Hsien Loong en ces termes « les pays asiatiques qui ont obtenu les meilleurs résultats économiques sont ceux qui ont les médias les moins agressifs ».
Seul îlot de liberté le « speakers’corner » place ou les citoyens peuvent se rassembler et manifester « librement » à conditions de n’être ni offensant ni insultant à l’égard du pouvoir. Tout ça sous surveillance vidéo bien entendu. De plus une loi sur la sécurité intérieure permet des arrestations arbitraires au nom de la lutte contre le terrorisme. La peine de mort et la bastonnade sont toujours de mises.
Je quitte Singapour le mercredi 6 novembre pour l’Indonésie ou je vais retrouver M. Bongrand en personne. Je réussi tant bien que mal, à garder en cabine avec moi, mon fidèle bâton de randonnée, taillée dans la jungle du taman.
Prochaine destination Bali…
PS : A l’attention du gouvernement Poulandais, Verdy souhaite devenir membre et représentant officiel asiatique de la république.