Melaka

10 am je suis tout juste arrivé au port de la petite ville de pécheur de Mersing et je suis en train de chercher les prochains départs de bus depuis la gare routière. Le prochain départ est pour Melaka ou j’arrive en fin d’après midi. Je m’installe à l’Armada, une guesthouse assez roots et un accueil sincère et sympa. Le seul inconvénient c’est qu’elle est placée juste en face de la mosquée Kampung Halu sachant que le premier appel à la prière est à 5h30.

  

  

Melaka ou Malacca est une ville classée par l’Unesco pour la richesse de son patrimoine à caractère multiculturelle en raison de son emplacement jadis stratégique car il s’agit d’un carrefour reliant la mer de Chine à l’océan indien. La ville a vu débarquer chinois, indiens et arabes avant d’être successivement conquise par portugais, hollandais, anglais puis japonais lors de la seconde GM. Ainsi on peut observer des vestiges de ces différentes époques dont la Porta Santiago seul témoignage de l’ancienne forteresse D’A Famosa.

 

En plus du centre historique la ville est constituée d’un chintatown et d’un little india comme la plupart des villes malaisienne (la population malaisienne étant composée de malais musulman, indiens, et chinois). Je profite de mon séjour pour visiter les différents secteurs, une boutique m’interpelle. Raymond Yeo, for du savoir-faire de son père continue de confectionner des chaussures miniatures pour femmes (10 cm environ). Il s’agit d’un des derniers représentants de cet « art », le seul en Malaisie. Certains mandarins chinois faisait comprimait les pieds des femmes dès leurs naissance pour qu’ils ne grandissent pas, cela en cassant le pied en deux (ouaip assez sale, j’ai put voir quelques photos qui laissent imaginer la souffrance qu’elle devait endurer). La pratique a était aboli en 1902. Aussi la plupart de ces femmes sont décédées maintenant. Néanmoins le cordonnier continue à confectionner les souliers de soie pour les collectionneurs ou touristes aviser. Il y a un livre qui dort, et devinez qui et venue chercher des chaussures pour Bernadette…

 

 

 

Je fais également quelques rencontres avec des locaux notamment lors de cérémonies indiennes. Il s’agit des préparatifs pour la Deepavali la fête hindoue des lumières symbolisant la victoire sur le mal. L’occasion d’observer quelques chorégraphies bollywoodienne et de gouter différents pâtisserie faites pour l’occasion. Je profite également d’une séance de massage chinois surprenante.

 

Un matin vers 5h, petit réveil surprise lorsque je surprends un mec fouillé dans mon sac à côté de mon lit. J’ai juste eut le temps de lui saisir le bras et le gamin d’une quinzaine d’année c’est enfuit. Nous l’avons poursuivi sans succès avec le patron et un autre type de l’auberge (un neo zolandais !) tous deux dans le même dortoir que moi et réveillés par le bordel. Heureusement aucun de nous ne c’est rien fait tiré. Le patron était fou de rage, il a complètement pété un plomb, apparemment c’est la première fois que ça lui arrive. On a put constater que la porte a était forcée. C’est qu’il ne rigole pas le boss parce qu’en poursuivant le gars dans les escaliers il avait une brique à la main !

Je me dis que ce n’est pas plus mal  comme ça, rien n’a était volé et le gamin doit vraiment être en galère, je doute que les geôles malaisienne ou l’on applique la charia et la peine de mort soit la meilleure solution. En fait ce qui m’a réveillé c’est le bruit des sachets plastiques en bazard autour de mes affaires.

 

Mis à part cet incident, mon séjour à Melaka ce passe très bien et est plutôt reposant. Je quitte la ville le dimanche 3 novembre 2013 pour Singapour en compagnie de Verdy un indonésien avec qui j’ai sympathisé à la guesthouse et qui travaille à la ville-état. Il me donne pleins d’infos utiles sur l’Indonésie. Il m’a également aidé à marchandé une montre en malais pour 5€ la veille (fallait bien que je dépense mes derniers Rm !), car la mienne waterproof a grillée avec l’humidité de la jungle au Taman. Une vraie fausse avec impression made in Genève que hélas je ne ramènerai pas en France ou NZ pour pas risquer d amende. D’ailleurs cela faisait marrer Verdy car pour lui en Asie du Sud-est tout le monde a des montres contrefaites. Il me disait que si tu tombes en scooter (pourquoi cet exemple ?) des gens mauvais te piquent ton scooter mais s’en foute bien de ta montre qui vaut quedal. Je lui ai répondu que chez les Frenchies se serait l’inverse, on prend d’abord la rolex ! Bref je la bazarderai en Indo certainement.  

Comments

[milou]

1 2 1 2 kiki bleuté à frangipane du sud vous me recevez ?